La superficie forestière s'accroît fortement depuis la deuxième moitié du XIXe siècle.
On estime qu'elle était comprise entre 8,9 et 9,5 millions d'hectares en 1830 (Cinotti, 1996 [2]).
Elle couvrait 14,1 millions d'hectares en 1985 [3].
Elle représente actuellement 17,3 millions d'hectares.
On distingue trois grandes phases de développement d'une forêt: Le stade pionnier, forêt dominée par des essences dites pionnières.
Le stade transitoire, forêt dominée par des essences dites nomades.
Le stade final, forêt dominée par les essences dites dryades (essences tolérantes à l'ombre).
Dans un premier temps, le sol nu est colonisé par un cortège pionnier d'espèces annuelles puis apparaitront les espèces de friches dites vivaces[3].
Cette friche laissera par la suite apparaître d'autres vivaces et les premiers buissons, qui par leur développement prendront la forme d'un fourré.