Le métabolisme urbain : comprendre... Les villes peuvent être étudiées à partir des flux de matière et d’énergie qui les traversent.
La démarche de métabolisme urbain menée sur le territoire de la Plaine Commune – au Nord de Paris – illustre bien cette logique d’adaptation au contexte. Dans le cadre des développements du Grand Paris et à quelques encablures des Jeux Olympiques, les enjeux sont à la fois précis et considérables.
Cette approche quantitative est la plus répandue dans l’étude des métabolismes urbains : elle permet de quantifier les flux, sur un temps et un territoire donnés. La méthode utilisée pour réaliser ce type d’étude est appelée Material Flow Analysis, souvent abrégée en MFA.
Le métabolisme territorial repose sur une métaphore organiciste qui compare les territoires à des corps : pour assurer leurs fonctions vitales, ils ont besoin de puiser des matières et de l’énergie qu’ils consomment, transforment puis excrètent.