Le droit de l’environnement est une matière désormais reconnue. Après les lois sur la transition énergétique et la diversité biologique, il intègre et imprègne toutes les autres branches du droit, du droit de la construction au droit des transports en passant par le droit de l’urbanisme et le droit économique.
Dans le droit de l’environnement lui-même, les faiblesses se manifestent dans les procédures de prises de décisions, les règles de responsabilité et les sanctions.
Les enjeux et les perspectives d’une gestion durable de l’environnement ne peuvent trouver meilleure expression que dans le cadre du développement durable. Il en ressort l’obligation selon laquelle la question de mise en valeur des ressources environnementales intègre les axes du développement durable.
La tendance aujourd’hui est inversée. Divers facteurs, présentés comme positifs ou négatifs ou les deux, ont des effets limitatifs sur le financement du développement durable39. On peut constater, en effet, les pressions au sein du système sur le financement du développement durable dues à la faiblesse de la croissance économique.