Le diagnostic d'un arrêt cardiaque repose sur la constatation clinique d'une apnée, de l'absence de pouls et d'une inconscience. La pression artérielle n'est pas mesurable. Les pupilles se dilatent et deviennent non réactives à la lumière en plusieurs minutes.
Seuls environ 10% de tous les survivants d'un arrêt cardiaque ont une bonne fonction du système nerveux central (score de catégorie de performance cérébrale 1 ou 2, voir tableau ) à la sortie de l'hôpital.
La décision de pratiquer un cathétérisme cardiaque après réanimation après un arrêt cardiaque doit être individualisée en fonction de l'ECG, de l'impression clinique du cardiologue interventionnel et du pronostic du patient.
A contrario la défibrillation est considérée comme ne présentant pas de risque d’aérosolisation du virus ou de contamination spécifique. Toutes les interventions sur les voies aériennes présentent des risques importants de contamination par des gouttelettes ou aérosolisation.