Enfin, il est frappant de constater le peu de cas qui a été fait dans cette conférence de la primauté et des capacités des pauvres. L’objectif de l’évaluation d’impact est d’apprendre et d’apporter des changements qui leur rendent la vie plus facile. Nous avons besoin pour cela de méthodes mixtes et de pluralisme.
Dans un domaine sensible comme la corruption, l’évaluation aurait plus qu’habituellement le caractère d’une intervention et serait traitée comme une opportunité. Cette réflexion resterait au cœur de l’évaluation afin d’accroître les bénéfices et de minimiser les dommages.
L’accès du public aux données produites par l’évaluation a permis plusieurs études intéressantes. Pour un panorama complet de la conception, de la mise en œuvre et des résultats de l’évaluation de PROGRESA, voir Skoufias (2005). La conception de PROGRESA peut être améliorée.
Pour clarifier les débats sur les méthodes d’évaluation, il est impératif de distinguer nos échanges autour du recueil des données et de la mesure des résultats – ce qu’il faut mesurer, comment et qui inclure dans le processus – des moyens d’établissement des causalités entre les résultats et l’intervention.