Comme indiqué dans les paragraphes qui précèdent et dans les recommandations ci‑ dessus, l’élaboration d’indicateurs relatifs à la migration et aux droits de l’homme pourrait améliorer considérablement la protection des droits de l’homme des migrants à l’échelon national.
Nils Muižnieks, qui occupe actuellement ce poste, a présenté plusieurs interventions/documents thématiques traitant de diverses facettes de la migration et des droits de l’homme, notamment, en février 2013, la criminalisation des migrants irréguliers et, en octobre 2013, le droit de quitter un pays.
Pour qu’il soit possible d’aborder dans une perspective globale et cohérente la situation des droits de l’homme de tous les migrants, il faudra renforcer la concertation entre les instances de la famille des Nations Unies chargées de la migration.
Les Conventions relatives aux droits de l’homme, y compris la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, reconnaissent que tous les travailleurs migrants ont droit à une protection juridictionnelle dans le cadre du régime international des droits de l’homme.