Si ce sont des microorganismes non pathogènes et qu’ils ont la possibilité de se développer pour atteindre des niveaux de population élevés (généralement supérieurs à 10 6 bactéries/g), il y a altération de la qualité marchande (organoleptique).
Ainsi, la caractérisation précise d’un microorganisme pathogène dès son apparition permet de faire, le plus rapidement possible, l’évaluation du risque encouru par la population et, le cas échéant, de mettre en place les mesures de maîtrise adéquates [45].
Le but de cette étude est de réaliser une revue des connaissances concernant la survie des micro-organismes pathogènes durant le traitement des déchets alimentaires (par compostage, méthanisation, broyage ou séchage), ainsi que dans l’environnement (et tout particulièrement dans les eaux et les sols).
Ainsi, des estimations de la morbidité (nombre de cas) et de la mortalité (nombre de décès) en France métropolitaine ont été réalisées par Santé Publique France sur la période 2008–2013 pour 21 agents pathogènes dont 10 bactéries, 3 virus et 8 parasites [2].
les bacilles des fièvres typhoïde et paratyphoïdes :les bacilles dysentériques tels que :Escherichia coli (nom commun : colibacille) qui est l’agent de la colibacilloseþ; il existe en fait diverses souches, dont certaines sont inoffensives (E. coli fait partie de la flore intestinale e
le vibrion cholérique (Vibrio cholerae ou V. comma), découvert par Koch, qui se présente sous la forme de petits bâtonnets arqués flagellés et mobiles. Les épidémies de cholérasont encore relativem
Campylobacter (C. jejuni,C. coli) qui, après avoir surtout été considéré en pathologie animale, représente de nos jours une cause d’entérite humaine aussi importante que les salmonelles ou E. coli
le bacille pyocyanique (Pseudomonas aeruginosa) qui est fréquent dans les eaux d’égouts et, de même que Ps. fluorescens, provoque des diarrhées. See full list on suezwaterhandbook.fr
Pasteurella (ou Francisella) tularensis qui provoque la tularémie, maladie qui se transmet habituellement d’homme à homme par les insectes hématophages, mais que l’eau peut également contribuer à
Proteus morganiiqui engendre des diarrhées fétides, surtout chez les enfants, en été ;Proteus vulgarisqui provoque des diarrhées, le catarrhe intestinal (ressemblant un peu à la fièvre typhoïde) et des infections diverses ;Listeria monocytogenes, responsable de la listériose(sang, méninges, muqueuses) ;le staphylocoque doré (Staphylococcus aureus), responsable de nombreuses affections cutanées ou alimentaires (abcès, furonculose, intoxications…), est surtout recherché dans les eaux de piscine ;les légionelles (dont la principale espèce est Legionella pneumophila) qui ont été révélées en tant que pathogènes humains en 1976, suite à une épidémie dans un groupe d’anciens de l’American Legio
Sous forme de kystes de 10 à 15 µm de diamètre, elles peuvent subsister plus d’un mois dans l’eau. Elles sont toutefois bien éliminées par un traitement à l’ozone (CT de l’ordre de 2 mg.min/L). Plusieurs espèces véhiculées par l’eau ont une implication importante en pathologie humaine : 1. Entamoeba histolytica, parasite strict, agent de la dysente
Dans cette catégorie, on retiendra essentiellement la Diplomonadine Giardia lamblia (également appelée G. intestinalis, G.þduodenalis ou encore G. enterica), qui est responsable de nombreuses gastro-entérites (« giardiases ») d’origine hydrique dans le monde. La dissémination est importante en raison de l’abondance des porteurs sains. Sa résistanc
On trouve dans cet embranchement plusieurs parasites « émergents », surtout ceux qui appartiennent à l’ordre des Coccidies (Cryptosporidium,Cyclospora,Isospora,Toxoplasma) dont les formes enkystées (oocystes) sont particulièrement difficiles à éliminer dans les traitements conventionnels ; ils constituent actuellement l’un des moteurs de l’évolutio
Les schistosomes provoquent une grave maladie, appelée bilharziose ou schistosomiase, surtout répandue dans les régions chaudes du globe. Il existe deux formes de la maladie et trois espèces de ce ver parasite : 1. bilharziose vésicale (ou urinaire, affectant la vessie), due à Schistosoma haematobium(Moyen-Orient, Afrique tropicale, Madagascar) ;