Alors que la France se retrouve également confrontée face à une pénurie de composants, au même titre que ses voisins européens, il existe un autre terrain sur lequel la situation semble tendue : celui de l'emploi. Car en pleine pandémie, il faut dire que la microélectronique ne connait, quant à elle, pas la crise.
Afin de résorber les problèmes d’approvisionnement que l’on connait aujourd’hui et également de répondre à la demande croissante en composants, l’industrie de la microélectronique mondiale a commencé à augmenter de façon très sensible ses capacités de production.
« La microélectronique englobe un certain nombre de métiers, en matière de R&D, conception, développement de produits, mais également maintenance, production, ou encore travaux de recherche en laboratoire. Il s'agit d'une très large de métiers, de même qu'en expertises attendues », souligne Sophie Cottin, chez Expectra.
Au CEA-Leti, nous sommes positionnés sur le « More than Moore » depuis plus de 20 ans, tout comme les acteurs européens de la microélectronique, dont le franco-italien STMicroelectronics, le hollandais NXP et l’allemand Infineon. L’Europe représente ainsi 40 % du marché mondial du « More than Moore ».