Alors que les tensions persistent, la protection de la population doit être assurée d’urgence, y compris par les forces de l’ordre. Ces problèmes de longue date ont contribué à l’émergence de troubles de plus en plus violents en Haïti depuis juillet dernier.
Si en 2019 il y avait un Parlement, en 2020 ce dernier est dysfonctionnel. Mis à part les changements opérés au niveau de l’administration et de la diplomatie haïtienne, les textes publiés en 2020 créent de nouvelles institutions et modifient, dans certains cas, le corpus juridique haïtien.
Le retour à l’ordre constitutionnel en Haïti, après les élections présidentielles, législatives et locales de 2017, a été un succès significatif. Aujourd’hui, alors qu’Haïti se trouve à la croisée des chemins entre le maintien de la paix et le développement, nous devons reconnaître les progrès qui ont été réalisés.
Le Haut-Commissariat a l’intention de poursuivre son action en Haïti en établissant une éventuelle mission de suivi des Nations Unies et à terme, une présence autonome (en collaboration avec le Gouvernement), avec l’appui du Conseil de sécurité et des États Membres.