La préservation de la fertilité peut également être recommandée lorsqu’un projet de grossesse doit être repoussé après un traitement anti-cancéreux, en raison du risque de rechutes et/ou du risque de développement anormal de l’embryon.
Une étude de Esposito et al. [67]a mis en évidence un effet modéré à sévère du confinement sur l’état psychologique des patients infertiles selon l’Event Scale-Revised(IES-R). Mais malgré l’incertitude concernant la sûreté d’une grossesse dans ce contexte, 64,6% des patient(e)s ont choisi de maintenir leur prise en charge pour la reproduction.
Du côté masculin, 4 705 nouvelles autoconservations de spermatozoïdes ont été réalisées dans le contexte de la préservation de la fertilité et 82 conservations de tissus testiculaires chez des patients jeunes pour lesquels il a été impossible de recueillir un éjaculat.
La transplantation d’un ou plusieurs fragments ovariens a pour objectif de rétablir une fonction ovarienne complète. Elle permet d’envisager des grossesses naturelles ou médicalement assistées. La durée fonctionnelle des greffons est variable, de quelques mois à plusieurs années, permettant ainsi d’envisager plusieurs grossesses.