L’histoire de l’Église, écrite comme histoire des chrétiens, est marquée par des périodes d’intense travail d’enfantement, de redéfinition de la mission, de la façon de vivre en Église, et des périodes où l’Église est plutôt dans la mise en œuvre de ce que l’élan précédent a initié.
Nous distinguons dans l’histoire de l’Eglise : d’un côté le mouvement linéaire (non pas rectiligne ! mais circulaire) de ses Périodes à travers les siècles, présentant extérieurement toujours des phénomènes analogues dans leurs institutions. Mais dans ce mouvement des périodes, nous constatons les pulsations dès Epoques.
Elle tient à la fois de l 'institution et de la décision. dans l’événement. Elle participe ainsi au matériel et au spirituel, elle émerge du temporel et de l’étemel, ce dernier étant la cause initiale et le but final (précisément le pivot !) de ce mouvement composé et conjugué qu’est l’histoire de l’Eglise.
La période que le découpage de la continuité historique par la tradition occidentale appelle « Temps modernes » couvre la durée s’étendant de la fin du XVe à la fin du XVIIIe.