40 Dans le contexte de la mobilité géographique des jeunes au Québec, Stéphanie Garneau (2003) explore le sentiment d’appartenance aux territoires, qu’ils soient d’origine ou d’accueil, en cherchant à approcher la signification de ces territoires locaux et régionaux.
| Ce rapport étude la question des mobilités des jeunes sous ses diverses acceptions (mobilités résidentielle, professionnelle, numérique, géographique …) soit l’ensemble des champs que recouvre cette thématique dans l’idée du parcours des jeunes vers l’accès à l’autonomie.
Quel que soit le pays considéré, il apparaît que les déplacements géographiques des jeunes en phase d’insertion sociale et professionnelle convergent majoritairement vers les centres urbains d’importance, là où se situent des établissements d’enseignement supérieur et où les propositions d’emploi sont plus nombreuses.
Un enjeu d’importance aussi, car la mobilité juvénile entraîne la séparation des générations. Il s’agit véritablement d’une norme à respecter. Celle-ci demande aussi un réajustement des relations intergénérationnelles et un réexamen, par les jeunes, du sens de lien familial et de leurs appartenances.