La réaction de la France face à la crise a été rapide, souple et proportionnelle à l’ampleur du choc. Le gouvernement a engagé des plans budgétaires globaux pour 2020-2022, dans le cadre desquels l’équivalent d’environ 26 % du PIB est alloué aux mesures d’urgence et de relance.
Le chiffre est connu, mais il est toujours aussi impressionnant : les deux confinements de mars et de novembre 2020 ont fait s'écrouler l'activité en France, faisant reculer le PIB de 7,9%. « Un repli inédit depuis 1945 », souligne la Cour, bien plus marqué qu'après la crise de 2008 et celle de 2011.
Passé le premier confinement, il est vite apparu que la gestion de la crise exigeait en réalité une coproduction de l’État avec les agents privés, ménages et entreprises, et de l’ensemble des personnels de santé. C’est la cohésion de la société tout entière qui a été testée.
13Pour juger de la qualité de la gestion de la crise tout au long de l’année, il faut donc intégrer à la fois le point de vue économique et sanitaire sur l’ensemble de l’année.