Deux nouveaux rapports (en anglais) complémentaires publiés aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) présentent les premières recommandations mondiales visant à faire de la modification du génome humain un outil de santé publique, en mettant l’accent sur la sécurité, l’efficacité et l’éthique.
Les nouvelles techniques de modification du génome sont incluses dans un ensemble de techniques appelées New Breeding Techniques (NBT) qui améliorent le ciblage moléculaire des modifications génétiques. La modification de la structure de l’ADN est très ciblée et précise : on parle de réécriture ou d’édition du génome.
Parmi les phénomènes mis en jeu naturellement pour transformer le génome, deux mécanismes ont été identifiés, la mutagénèse et la transgénèse, qui sont au cœur du débat sociétal.
Ces techniques, la transgénèse et la mutagénèse auxquelles s’ajoutent maintenant les nouvelles techniques d’édition du génome (appelées aussi New Breeding Techniques ou NBT), sont issues des avancées biotechnologiques réalisées au cours des cent dernières années. La méfiance de certains à l’égard de ces nouvelles techniques est-elle justifiée ?