Dans l’histoire des savoirs aux XVIe-XVIIe siècles, il n’est nullement besoin de chercher les médecins : ils sont partout, engagés dans des domaines variés de la culture lettrée, érudite et savante, de la philologie à l’histoire naturelle, de l’art oratoire aux mathématiques, ou encore de la cosmographie à la théologie.
Son ouvrage est de ce fait considéré davantage comme une histoire de la médecine antique. Il est suivi par John Freind, auteur d'une History of Physick ; from the time of Galen to the sixteenth century (1726) qui débute là où le récit du médecin genevois s'était arrêté et va jusqu'à la Renaissance et au XVIIe siècle.
est une compilation de près de soixante-dix ouvrages de médecine datant du début de l' attribués au médecin grec ou du moins rapportant ses enseignements collectés par ses disciples. histoire de la médecine est la branche de l' consacrée à l'étude des connaissances et des pratiques médicales et chirurgicales au cours du temps.
En France, des facultés de médecine sont créées à l' université de Montpellier en 1220, de Toulouse en 1229. C'est une époque de stagnation de la connaissance par rapport aux mondes islamique et orthodoxes.
Au Canada, la médecine est née des siècles avant que ne viennent s'établir les Français sur les côtes d'Amérique du Nord. Les Autochtones ne transmettant leur tradition qu'oralement, les seuls comptes rendus écrits de leurs coutumes et de leurs croyances ont été relevés par les explorateurs et les colons européens. En général, les Autochtones obtie
La médecine européenne, au temps de la colonisation, se transforme en discipline scientifique distincte, bien que les théories et le savoir à propos de la maladie progressent très lentement. La plupart des premiers praticiens provenant de France ne sont pas des médecins qualifiés, mais des chirurgiens-barbiers, formés par apprentissage rudimentaire
Malgré les risques conjugués du rude climat, de la maladie, de la faim et des conflits avec les peuples autochtones, en 1763, quand la Nouvelle-France devient britannique, Montréal et Québecsont déjà de petites villes prospères. Le système médical des Britanniques est similaire à celui des Français. Les médecins militaires continuent à dominer la p
Au cours du XIXe siècle, l'immigration au Canada, surtout en provenance de la Grande-Bretagne et des États-Unis, augmente considérablement. Parmi les immigrants, on trouve des médecins de renom tels que Christopher Widmer (connu dans le Haut-Canadacomme le « père de la chirurgie ») et W.R. Beaumont, un inventeur prolifique d'instruments chirurgicau
À partir de la fin du XVIIIe siècle, les efforts pour réglementer la profession médicale provoquent des controverses entre universités et comités d'examen afin de déterminer si le diplôme de médecine constitue un permis de pratique. Les charlatans et les incompétents qui pratiquent la médecine ont proliféré, en partie parce que la population leur a
La croissance démographique en Amérique du Nord britannique augmente la vulnérabilité aux épidémies. En 1832, 1834, 1849 et au cours des années 1850, les épidémies de choléra ravagent le pays. En 1832, la maladie s'étend de la ville de Québec à la plupart des villes et villages du Haut-Canadaen seulement trois semaines. Au cours des années de cholé
Deux autres grandes découvertes de la médecine marquent le milieu du XIXe siècle. La première est l'utilisation, en 1840, de l'anesthésie, ce qui élimine la douleur lors des chirurgies. Plus tard, deux médecins canadiens apportent leur contribution au développement de l'anesthésiologie. En 1923, W.E. Brown, de l'Université de Toronto, démontre la v
Dans les années 1850, les femmes canadiennes commencent à demander l'accès aux facultés de médecine, mais, jusque vers les années 1880, presque toutes les femmes médecins pratiquant au Canada (notamment Emily Howard Stowe et Jennie Kidd Trout) sont formées dans des facultés ou par des médecins hors du pays. En 1883, le Women's Medical College, affi
Parmi les médecins du XIXe siècle qui ont contribué au prestige de la médecine canadienne à l'étranger, le plus éminent reste sans doute William Osler. Formé à la Toronto School of Medicine et à McGill, il est professeur de médecine à l'U. de Pennsylvanie, engagé par le Johns Hopkins Hospital and Medical School et titulaire de la chaire de médecine
Les progrès de la recherche médicale au Canada ont été accélérés par la découverte, en 1922, de l'insuline et ses applications cliniques par Frederick Banting, Charles Best et J.J.R. MacLeod. Grâce à de tels succès et à la croissance de l'intérêt pour la recherche médicale, le gouvernement a commencé à participer au financement, et de plus en plus