Il s’agit notamment des propriétés quantiques, mais aussi d’effets de surface, de volume, ou encore d’ effets de bord. L’enjeu des nanosciences est de comprendre les phénomènes nanométriques, au profit des nanotechnologies (conception et utilisation de systèmes nanométriques). De nombreux laboratoires dans le monde y travaillent 17 .
Le vrai départ des « Nanosciences » se fait aux alentours de 1990. Les chercheurs développant les microscopes à champ proches (STM, AFM, SNOM, MFM) se tournent de plus en plus vers la modification des surfaces en jouant sur les interactions sonde/surface. Et les chimistes qu’ils synthétisent des molécules depuis plus d’un siècle !!!!
L’affirmation précédente est de Ted Sargent (op. cit., p. 164) qui explique : « sur l’arbre de la connaissance ont poussé trop de branches : aucun chercheur ne peut être un expert en chimie-phy-sique, ingénierie des systèmes électroniques et en biologie des cancers. Telle est l’une des dificultés des nanosciences et des nanotechnologies.
Les nanosciences et les nanotechnologies peuvent être définies comme étant les sciences et les technologies des systèmes nanoscopiques. Elles se réfèrent à une même échelle, le nanomètre, soit le milliardième de mètre.