Afin de développer l’activité physique et sportive, il est important de s’adresser à des publics aujourd’hui éloignés de la pratique, avec la valorisation de la dimension « santé » par l’activité physique et sportive. Les maisons sport-santé vont répondre à cet objectif et 100 maisons sport santé seront labellisées dès 2019.
Si la littérature prouvant les bienfaits de l’activité physique et sportive sur la santé est abondante, peu d’études ou méta-analyses méthodologiquement solides ont été publiées en France sur les évaluations médico-économiques d’un programme de changement de comportement ou de l’impact sur la santé de l’activité physique (AP).
– La promotion de la santé et du bien-être par l’activité physique et sportive ; – Le développement et le recours à l’activité physique adaptée à visée thérapeutique ; – La protection de la santé des sportifs et le renforcement de la sécurité des pratiques et des pratiquants ; – Le renforcement et la diffusion des connaissances. 7
Elle a également pour objet de démontrer le coût-efficacité de l’activité physique et sportive adaptée pour les patients en affection de longue durée. Elle élargit le champ de réflexion et d’intervention aux conditions d’amélioration de la santé des sportifs et de la sécurité des pratiques.
C’est un fait, le sport s’est démocratisé. Le nombre de licenciés est passé de 2 millions en 1950 à plus de 16 millions en 2016. Surtout, les pratiques se sont désinstitutionnalisées et hybridées. On ne s’inscrit plus nécessairement en club pour la compétition, mais on pratique chez soi, en pleine nature, occasionnellement, en prenant le vélo pour
Mais pourquoi les Français ne « bougent » pas davantage ? Peut-être d’abord à cause de l’image qu’ils se font de l’effort. « Le sport a longtemps été associé, dans l’imaginaire collectif, à la compétition et à la performance, à la sueur et au dépassement de soi, ainsi qu’à un univers essentiellement masculin », explique Virginie Gimbert. Un idéal –
Comment lever ces freins ? Le rapport de Virginie Gimbert plaide pour une stratégie nationale portée à un niveau interministériel qui s’articulerait autour de quatre orientations : faire évoluer nos représentations collectives, inscrire l’activité physique et sportive dans nos temps quotidiens, repenser nos espaces de vie, et renforcer les actions