Bien que les preuves scientifiques montrent qu’un mode de vie physiquement actif engendre des effets bénéfiques sur la santé et la qualité de vie tout au long de la vie, les personnes âgées représentent la part de la population la moins active physiquement alors que c’est également celle qui, sur le plan démographique, croît le plus.
L’avancée en âge a des effets délétères sur la condition physique. La capacité cardio-respiratoire (VO2 max) dimi- nue de 5 à 10 % par décennie à partir de 30 ans. La masse, la force et la puissance musculaire diminuent avec l’âge, et à 80 ans les personnes âgées ont perdu la moitié de leur masse musculaire initiale (2).
Dans ce cadre, l’activité physique prend une place croissante dans les différents secteurs (santé, social, médico-social). L’activité physique a des effets particulièrement bénéfiques chez les personnes âgées. Elle est un moyen efficace pour ralentir le processus de vieillissement et prévenir les conséquences qui lui sont associées.
Pour cette population de personnes très âgées, à défaut d’épreuve d’effort, le médecin doit se baser sur un inter- rogatoire et un examen physique minutieux et, au besoin, sur des tests de performance physique (annexe 1) pour repérer les risques et les contre-indications à l’AP et évaluer la condition physique de son patient.