En 2019, l’Assemblée mondiale de la Santé a prolongé le Plan d’action mondial de l’OMS pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020 jusqu’en 2030 et a révélé la nécessité d’établir une élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre 2023-2030 afin d’accélérer les progrès en matière de lutte contre les MNT.
La vision du programme est un Niger où la population bénéficie des soins préventifs, curatifs et promotionnels contre les maladies non transmissibles avec une pleine implication de la communauté. La mission est d’assurer l’intégration des stratégies et interventions de lutte contre les maladies non transmissibles et leurs facteurs de risque. II.
L’application des règles d’hygiène a une place essentielle dans la prévention des maladies transmissibles en collectivité pour lutter contre les sources de contamination et réduire les voies de transmission. Un rappel régulier de la bonne pratique des règles d’hygiène est nécessaire.
Il existe de nombreuses maladies chroniques non transmissibles revêtant une importance pour la santé publique. Compte tenu de leur charge potentielle de morbidité et d’incapacité, le présent plan privilégie la prévention et le contrôle des pathologies suivantes : le cancer, les maladies
Les maladies non transmissibles (MNT) sont à l’origine de 41 millions de décès chaque année, soit 74 % de l’ensemble des décès dans le monde.Chaque année, 17 millions de personnes meurent d’une MNT avant l’âge de 70 ans ; 86 % de ces décès prématurés surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.Sur l’ensemble des décès imputables aux MNT, 77 % se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.Les maladies cardiovasculaires sont à l’origine de la plupart des décès dus aux MNT, soit 17,9 millions de personnes par an, suivies des cancers (9,3 millions), des maladies respiratoires chronique
Les maladies non transmissibles (MNT), également appelées maladies chroniques, ont tendance à être de longue durée et sont le résultat d’une combinaison de facteurs génétiques, physiologiques, environnementaux et comportementaux. Les principaux types de MNT sont les maladies cardiovasculaires (comme les infarctus du myocarde et les accidents vascul
Les personnes de tous les groupes d’âge, régions et pays sont touchées par les MNT. Ces affections sont souvent associées à des personnes plus âgées, mais les données indiquent que 17 millions de décès par MNT surviennent avant l’âge de 70 ans. On estime que 85 % de ces décès prématurés sont enregistrés dans des pays à revenu faible ou intermédiair
Facteurs de risque comportementaux modifiables Les comportements modifiables, tels que la consommation de tabac, l’inactivité physique, une mauvaise alimentation et l’usage nocif de l’alcool, augmentent le risque de MNT. 1. Le tabac est responsable de plus de 8 millions de décès chaque année (y compris des effets de l’exposition à la fumée secondaire) (1). 2. 1,8 million de décès annuels sont imputables à une consommation excessive de sel/sodium (1). 3. Sur les 3 millions de décès annuels attribuables à la consommation d’alcool, plus de l
Plusieurs facteurs de risque environnementaux contribuent aux MNT. Le principal est la pollution de l’air, qui entraîne 6,7 millions de décès dans le monde chaque année, parmi lesquels environ 5,7 millions sont imputables à des MNT, notamment des accidents vasculaires cérébraux, des cardiopathies ischémiques, des bronchopneumopathies chroniques obs
Un moyen important de lutter contre les MNT consiste à se concentrer sur la réduction des facteurs de risque associés à ces maladies. Des solutions peu coûteuses existent pour les gouvernements et les autres parties prenantes afin de réduire les facteurs de risque modifiables communs. Il est important de suivre les progrès et les tendances des MNT
Dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030, les MNT sont reconnues comme un défi majeur pour le développement durable. Dans le cadre du Programme, les chefs d’État et de gouvernement se sont engagés à mettre au point des ripostes nationales ambitieuses, d’ici 2030, pour réduire d’un tiers, par la prévention et le traitement, le tau