En effet, la nanobiologie est essentiellement structurée autour de nombreuses petites entreprises et des grands groupes pharmaceutiques, alors que les activités industrielles concernées par la nanoélectronique s’organisent, pour l’essentiel, autour de très grands groupes, quelques petites entreprises et des grands équipements partagés.
Même si les nanotechnologies sont censées économiser de la matière en favorisant la miniaturisation ou la substitution, dans l’immense majorité des cas, les applications conduisent à des usages dispersifs, en incorporant des particules de métaux dans des produits sans espoir de recyclage.
La nanoélectronique à basse tension et à ultra-basse tension sont d'importants thèmes de recherche et de développement et l'apparition de nouveaux circuits qui fonctionnent à proximité de la limite théorique (d'un point de vue fondamental, technologique, conceptuel, architectural, algorithmique) de consommation énergétique par bit est inévitable.
Des pays émergents, notamment le Maroc, ont créé des zones prioritaires consacrées à la recherche en nanotechnologies. De nombreux nanomatériaux sont reconnus comme toxiques pour les tissus humains et les cellules en culture 38. Ils induisent un stress oxydant, des inflammations à la cytokine et la nécrose cellulaire 3.