La Confédération désigne le processus par lequel les colonies de l’Amérique du Nord britannique, soit la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et la Province du Canada, se sont unies pour former le Dominion du Canada. Le terme désigne aussi le 1 er juillet 1867, jour de la création du Dominion. ( Voir aussi Fête du Canada .)
La Confédération a été fondée lorsque trois régions se sont unies pour créer le Canada. Ceci s’est produit le 1 er juillet 1867. Les trois régions qui se sont unies étaient la province du Canada , le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. La province du Canada correspond à l’ Ontario et au Québec actuels.
Il est souvent renommé ou familièrement appelé d'un nom différent : par exemple, au Canada, le Jour de la Confédération (en anglais : Confederation Day – 1er juillet) a été renommé « Jour du Dominion » ( Dominion Day ), et plus tard le « Fête du Canada » ( Modèle:En angue ).
La division du syndicalisme international confédéral a atteint son paroxysme en 1949 avec la création de la Confédération internationale des syndicats libres (CISL), à la suite d’une scission au sein de la FSM (Gumbrell-McCormick, 2000). Cette organisation est née de la guerre froide entre les États-Unis et l’Union soviétique.
D’après l’historien P.B. Waite, « la Confédération s’installe au Canada par à‑coups ». L’union des colonies de l’Amérique du Nord britannique est une idée de lord Durham, qu’il présente en détail dans son Rapport sur les affaires de l’Amérique du Nord britannique, publié en 1839. Le Rapport Durham, tel qu’on le connaîtra plus tard, propose l’union
Les négociations en vue de l’union de l’Amérique du Nord britannique prennent de l’ampleur dans les années 1860. À ce moment-là, la Confédération est une idée qui mijote depuis longtemps, inspirée en partie par la crainte de voir l’Amérique du Nord britannique se faire dominer et même annexer par les États-Unis. (Voir aussi Destinée manifeste.) Cet
En 1864, l’idée de la Confédération est devenue un sujet sérieux dans la Province du Canada (auparavant le Haut et le Bas-Canada). Dans les colonies de l’Atlantique, par contre, il faudra exercer encore bien des pressions avant qu’elle ne s’impose. C’est alors que se produit une série d’événements fortuits. La Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswic
En plein essor politique, social et industriel, la Province du Canada voit grandir sa prospérité et sa population, mais aussi ses rivalités internes. Il devient alors difficile de gouverner le Canada-Ouest (aujourd’hui l’Ontario) et le Canada-Est (aujourd’hui le Québec) à partir d’une seule assemblée législative. (Voir aussi Acte d’Union.) Après av
Jusqu’en 1864, quatre gouvernements éphémères se sont accrochés tant bien que mal au pouvoir dans la Province du Canada. Au Canada-Ouest, les deux principaux groupes politiques ‒ les Conservateurs (menés par John A. Macdonald) et les Clear Grits (menés par George Brown) ‒ s’allient dans ce qu’on appelle la Grande Coalition, qui vise l’union avec le
Le 29 août 1864, les « Canadiens » montent à bord du bateau à vapeur du gouvernement, le Queen Victoria, pour se rendre à la Conférence de Charlottetown. La conférence est déjà en cours, mais les discussions en vue d’une union des Maritimesn’avancent pas. On invite alors les Canadiens à présenter leur propre projet d’union des colonies britanniques
Un mois plus tard, les colonies convoquent une deuxième réunion pour discuter de la Confédération. À la Conférence de Québec, les délégués adoptent 72 résolutions qui précisent les décisions fondamentales prises à Charlottetown, y compris le cadre constitutionneldu nouveau pays. Le ton des résolutions est légaliste et contractuel, délibérément diff
Les colonies atlantiques de Terre-Neuve, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick s’accommodent mieux du statu quo que le Canada-Ouest. Toutes à l’exception de Terre-Neuve ont une économie prospère et ne voient pas pourquoi elles changeraient. La majeure partie de la population, surtout en Nouvelle-Écosse et à l’Île
Les peuples autochtones ne sont pas invités ni représentés aux conférences de Charlottetown et de Québec, même s’ils ont noué par voie de traité avec la Couronne ce qu’ils croient être des relations et des engagements bilatéraux (de nation à nation). (Voir aussi : Traités autochtones au Canada; Proclamation royale de 1763.) Les Pères de la Confédér
Le secrétaire britannique aux Colonies Edward Cardwell est un fervent partisan de la Confédération. Estimant trop coûteux de défendre les colonies d’Amérique du Nord contre une éventuelle attaque américaine, il incite vivement leurs gouverneurs à promouvoir l’idée, ce qu’ils font. La Confédération signifie que le Canada devra payer pour sa propre d