Il s'agit principalement du syndicalisme québécois, mais aussi les partis politiques en étant issus ou s'en étant réclamés et plus largement les différentes formes d'action politique et sociale ayant représenté, ou estimé représenter, les intérêts de la classe ouvrière du Québec. Montréal est, au début du XXe siècle le cœur industriel du Canada
Une meilleure connaissance de l’histoire du syndicalisme a permis de revoir complètement cette interprétation. En fait, les premiers syndicats remontent fort loin dans le temps et les grandes étapes de leur évolution se comparent à celles du reste du continent nord-américain.
Le Québec est actuellement l’État le plus syndiqué en Amérique du Nord à cause de sa grande pénétration dans le secteur public de l’économie. La révolution industrielle du 18è siècle a contribué à la naissance du syndicalisme au Québec comme ailleurs dans le monde1.
La FTQ et les syndicats affiliés au Congrès du travail du Canada représentent le groupe le plus imposant avec plus de 500 000 syndiqué-e-s. La CSN compte 330 000 membres et la Centrale des syndicats du Québec, 126 000 membres. Le nouvel environnement où baigne le syndicalisme génère un nouveau discours.
Des syndicats sont apparus à partir du début du XIXe parmi les ouvriers qualifiés à Montréal et à Québec. Leur compétence leur donne un levier pour contraindre les employeurs à la négociation collective. Au départ, ce sont des organisations faibles qui sont susceptibles d’être poursuivies devant les tribunaux, car leur action de revendication est a
Le syndicalisme franchit une deuxième phase d’expansion avec l’organisation des travailleurs et des travailleuses de la grande industrie manufacturière. Cette phase est liée surtout à l’expansion de nouvelles unions internationales qui regroupent les travailleurs par usine plutôt que selon leur métier. Elles peuvent ainsi rejoindre les ouvriers et
Dans les années 1960, le syndicalisme franchit une nouvelle étape en regroupant massivement les employé-e-s des services publics et parapublics, ce qui contribue à faire doubler les effectifs syndicaux (le taux de syndicalisation est porté à 37% en 1981). La composition des syndicats se transforme avec l’ajout de nombreux cols blancs et la particip
Depuis les années 1980, l’influence syndicale s’est érodée sérieusement à la faveur de la persistance d’un taux de chômage élevé, de la forte concurrence liée à la mondialisation de l’économie et de la montée du courant néolibéral. On assiste à une érosion des attentes des syndiqué-e-s et à un affaiblissement du pouvoir syndical. Les syndicats sont