A/ Les fondements du droit administratif ont été posés par le Conseil d'État dans un relatif éloignement des questions constitutionnelles, aussi bien dans ses activités consultatives que dans son rôle contentieux. Avant la Constitution de 1958, le Conseil d'État n'a guère été associé à la préparation des textes constitutionnels.
Dans le corps des concepts et des opérations du juge constitutionnel, il y a plus de droit civil, de droit administratif, de droit pénal qu'il n'y a de Constitution dans ces diverses branches du droit ». Nul doute en tout cas que le droit constitutionnel a consolidé ses fondements administratifs.
C/ La Constitution de 1958, à la rédaction de laquelle le Conseil d'État a, pour la première fois dans l'histoire constitutionnelle, pris une large part, a renforcé l'ancrage constitutionnel du droit administratif. Elle réserve tout d'abord au Conseil d'État une place particulière.
Même si ses origines s'ancrent dans l'univers constitutionnel, le droit administratif français a volontiers cultivé une certaine distance avec la Constitution. Il s'en est ensuite singulièrement rapproché, au point de se mouvoir avec aisance dans l'univers constitutionnel.
Dansun État moderne complexe, lesreprésentants élus n’ont pas la capacité de faire passer des lois pour régir toutes lessituations. Par conséquent, les gouvernements fédéralet provinciauxdélèguent nombre de leurs pouvoirs législatifs, ainsi que le pouvoir d’adopteret d’appliquer les lois, à des organismes administratifs. Ces organismes sontimpliqué
Les tribunaux administratifs doivent agir conformément auxpouvoirs qui leur sont conférés par leur loi habilitante. Si ces corps prennentdes mesures sans en avoir l’autorité légale, ils outrepassent leurs pouvoirs.Une cour peut alors infirmer (ou annuler) les décisions prises en dehors de lacompétence d’un corps administratif. Elle interprète la lo
Letroisième aspect du contrôle judiciaire d’une mesure administrative concernel’équité procédurale. Les organismes administratifs doivent respecter laprocédure appropriée pour en venir à prendre leurs décisions. Dans certainscas, une loi ou un règlement définit laprocédure de base régissant le procédé de prise de décisions; par exemple, quiinformer
La capacitéd’un citoyen de remettre en cause une décision administrative au tribunaldépend de la possibilité d’un appel ou d’un examen judiciaireainsi que du statut de l’individu qui se présente devant la cour . Les droits d’en appeler à unedécision de la cour sont généralement définis par la loi. Dans d’autressituations, les parties peuvent se fie
Les coursdoivent tôt ou tard décider quelle déférence accorder à un décideuradministratif : c’est ce que l’on appelle la norme de contrôle judiciaire.Les cours évaluent une décision pour déterminer si elle est raisonnable oucorrecte selon les circonstances. Des cas semblables ou la loi habilitantepeuvent définir ce critère. Telle que décrite ci-des
Afin de déciderdans quelle mesure le gouvernement doit consulter les peuples autochtones(selon ce que prescrit l’obligation de consulter ), les cours de justice s’assurerontque le corps administratif concerné a fait preuve de raisonnabilité. Les courspeuvent appliquer des normes de contrôle selon la gravité du comportementdélinquant examiné. Il arr