Répétez l’opération sur une collection de météorites différentes, et voyez si ça converge. Et là, ça converge ! L’âge de la Terre, et celui du système solaire, est de 4,567 milliards d’années, avec une incertitude de quelques dizaines de millions d’années. C’est une connaissance aujourd’hui stabilisée.
II. Les controverses sur l’âge de la terre au XIXe siècle Darwin et Kelvin. la succession de fossiles dans ces ensembles Ils proposent ainsi des âges de plusieurs centaines de millions d’années. Kelvin, physicien reconnu, propose un temps de quelques dizaines de millions d’années.
Avant le dix-neuvième siècle, Isaac Newton et Georges Louis Leclerc de Buffon avaient tenté d'extrapoler, par des expérimentations sur des boulets métalliques chauffés, le temps requis pour qu'une sphère de la taille de la Terre mettrait à se refroidir. On obtient là des durées de l'ordre de quelques dizaines de milliers d'années.
Jean-Claude Ameisen, dans l'émission Sur les épaules de Darwin, a consacré trois très belles émissions, comme toujours pleines de poésie, à l'âge de la Terre : ici, ici et là. On trouvera là notamment de nombreuses sources complémentaires sur la question.
Ainsi Edmond Halley, eut l’idée que la salinité de la mer était due à l’apport des rivières, qui dissolvent sels et minéraux des terrains qu’elles érodent. Comme l’eau qui s’évapore des océans ne contient pas de sel, celui-ci s’accumule au cours des âges. Halley ne savait pas comment chiffrer le rythme de cette accumulation, mais l’idée était lancé
Kelvin était capable de calculerde deux façons indépendantes l’âge du système solaire. La première méthode donnait l’âge de la Terre, la seconde donnait une estimation de l’âge du soleil. Dans la conception proposée par Laplace et Kant d’une « nébuleuse primitive » à l’origine de l’ensemble du système solaire, ces deux âges devaient être voisins. P
En effet, la transformation d’un noyau radioactif suit une loi parfaitement déterministe : le temps au bout duquel une population de noyaux instables est divisée par deux est une constante, qu’on appelle période radioactivede l’élément. La nature est généreuse : elle fournit des noyaux radioactifs avec toute la gamme de périodes possibles, de la fr