Les neurosciences étudient le système nerveux. Elles s’intéressent de près à notre cerveau et mènent des recherches sur ce sujet passionnant. Elles peuvent ainsi aider les personnes en processus d’apprentissage à mieux apprendre. L’apprentissage est possible grâce à la plasticité cérébrale. Notre cerveau se transforme sans arrêt.
Comprendre comment les humains apprennent grâce aux neurosciences. D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention
Les neurosciences cognitives s’intéressent de près au fonctionnement du cerveau. Elles permettent de mieux comprendre les mécanismes cognitifs et la manière dont le cerveau traite les informations.
Neurosciences et apprentissage vont de paire : c’est d’ailleurs grâce à elles que nos experts gardent en tête que notre temps de concentration excède rarement les 15 minutes tout au plus. Diviser le temps d’étude en courtes sessions de travail s’avère, à cet égard, bien plus efficace. Varier son activité améliore également l’apprentissage.
L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’a
Stanislas Dehaene écrit : Une étude scientifique a montré que le nombre de tests via des exercices compte plus dans la mémorisation que le nombre d’heures passées à étudier. L’enfant sera d’autant plus actif et engagé quand il aura enviede faire l’action. Cette envie est déclenchée quand l’activité lui plaît, qu’elle importe pour lui, qu’il y voit
Recevoir un retour d’information immédiat sur l’action en cours est constitutif de l’apprentissage. Plus le retour est proche dans le temps de l’erreur, plus l’action corrective sera efficace et intégrée de manière pérenne. Les erreurs sont positives et sources d’apprentissage.Elles sont normales dans le processus d’apprentissage car elles exprimen
L’automatisation des connaissances est essentielle. L’automatisation est le fait de passer d’un traitement conscient, avec effort à un traitement automatisé, inconscient. Lors d’un nouvel apprentissage, notre cerveau a recours à un traitement explicite, c’est-à-dire une situation, ou plutôt un stade où le cortex préfrontal est fortement mobilisé pa