En outre, la capacité des installations de traitement thermique de cette usine fut accrue (voir figure 3-25). La dernière étape, sensiblement de 1985 à 1995, fut celle de l’essor des programmes Airbus, avec le succès de l’A320 et le démarrage des A330/A340. Elle fut marquée par un nouvel accroissement des capacités internes.
Le tout aboutit à l’élaboration et la validation d’une méthode plus rationnelle de détermination des efforts appliqués aux atterrisseurs. Un des principaux buts technologiques visait le dimensionnement des atterrisseurs de grande dimension, dont celui de l’Airbus A3XX, devenu par la suite l’A380.
Les premiers disques Airbus sont essayés au banc Messier-Hispano-Bugatti en 1981 dans une configuration simplifiée bi-rotor. Deux SEPCARB sont en lice : la nuance de référence du Mirage 2000 bien sûr, à base de tissu PAN on s'en souvient, et le naissant SEPCARB Novoltex réalisé sur la machine prototype et qui paraîtrait bien grossier aujourd'hui.
L’accroissement des cadences de production Airbus de la fin des années 1970 et du début des années 1980 fut réel, puisqu’il allait permettre de porter le cumul des livraisons de train à plus de 200 fin 1984.