Actuellement, de plus en plus de praticiens et d’experts de la petite enfance discutent de l’importance des neurosciences et de la nécessité, pour les éducateurs de jeunes enfants, d’avoir une compréhension approfondie du fonctionnement de l’esprit humain pour proposer une prise en charge adaptée [7].
Grâce aux neurosciences affectives et sociales, il est désormais possible de porter un regard nouveau sur la petite enfance. Le cerveau du jeune enfant est immature avant l’âge de 6 ans. L’entourage, les parents et les professionnels, doit être en mesure d’accompagner de manière optimale son développement au regard de ces nouvelles connaissances.
Depuis les années 1970 en France, les neurosciences cognitives étudient les mécanismes cérébraux des apprentissages, tels que la lecture et le dénombrement. Jusqu’à présent, toute l’éducation se basait sur nos connaissances des fonctions intellectuelles, motrices et sensorielles du cerveau.
Elles se divisent en plusieurs catégories : les neurosciences moléculaires, les neurosciences cellulaires, la neurophysiologie et les neurosciences cognitives. Elles impliquent, de ce fait, des experts de diverses disciplines : médecins, biologistes, pharmacologues et chercheurs spécialisés dans différents domaines des sciences fondamentales.