Depuis plusieurs années, la MRC, le MFFPQ et le CIC collaborent pour mettre en place ce projet de restauration. Il se traduira par l’aménagement d’un déversoir enroché, régularisant ainsi le niveau de l’eau. En d’autres termes, on veut supprimer les variations du niveau de l’eau qui affectent la valeur écologique et faunique de ce milieu.
Le déversoir est un ouvrage de bifurcation qui permet un partage des débits dans deux canaux. Par rapport à une simple bifurcation, où les débits sont partagés quelle que soit la hauteur d’eau, dans un déversoir, le déversement n’a lieu que si la hauteur du fluide atteint la hauteur de la crête déversante.
Dans les années 1970, la prise de conscience de la pollution des eaux de ruissellement a donné un nouveau rôle aux déversoirs : celui de transférer vers les stations d'épuration le maximum de pollution et si possible tous les flottants.
Si l'on a vu au paragraphe précédent que la prise en compte de l'effet de laminage permet souvent de dimensionner les déversoirs au plus juste, il n'en reste pas moins que la plupart du temps le choix s'orientera vers des évacuateurs de surface.