Les bénéfices de la prise en charge nutritionnelle au cours des traitements des cancers ont surtout été démontrés en cas de risque de dénutrition ou de dénutrition modérée. On peut donc, d’emblée, insister sur l’intérêt d’une intervention diététique précoce et coordonnée au parcours de soins oncologiques.
Les enquêtes françaises VICAN 2 et VICAN 5, menées en 2012 et 2018 [1], ont révélé que la moitié des 4349 patients, atteints de cancer, qui pratiquaient une activité physique régulière au moment du diagnostic, l’ont diminuée ou arrêtée deux ans après.
Il a été démontré que l’exercice, pendant et après le traitement d’un cancer localisé, augmente la masse corporelle maigre et améliore la fonction musculaire [24]. Enfin, pour la plupart des tumeurs solides, la chirurgie est le traitement de première ligne et la modalité de traitement curative la plus importante.
Il n’existe pas de recommandations spécifiques ni de recommandations de la société européenne de radiothérapie (ESTRO) dans cette situation. Selon la localisation du cancer, les propositions de prise en charge sont différentes.