A partir du modèle MAR (Modèle Atmosphérique Régional), cet article propose donc une analyse du climat tropical en Afrique de l’Ouest (7°S-25°N et 22°W-15°E), région dont les ressources en eau et la production agricole sont fortement tributaires de la variabilité climatique, particulièrement en zone semi-aride du Sahel.
Des points de faiblesses subsistent cependant dans la restitution de la climatologie ouest-africaine par le modèle MAR, le cycle saisonnier en zone guinéenne étant reproduit avec quelques difficultés, de même que le régime de précipitation sous-estimé sur l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.
Les précipitations en Afrique de l’Ouest ont une distribution zonale et décroissante des côtes vers l’intérieur du continent. Les maxima de précipitation sont localisés au sud-ouest, sur les côtes du golfe de Guinée et les principaux reliefs ( Nicholson, 1983 ). Le modèle reproduit assez bien les précipitations annuelles.
Il en est de même pour la distribution spatiale des précipitions, les cumuls pluviométriques annuels et le cycle saisonnier étant également assez bien reproduits sur Afrique de l’Ouest. Ces résultats révèlent donc la fiabilité de la paramétrisation physique développée par ce modèle régional.
L'urbanisation progresse rapidement dans les pays du Sud, ce qui exige de nouvelles solutions en matière d'infrastructures, de services, de développement industriel et d'utilisation des terres et de l'énergie pour ces régions. Dans ce contexte, les villes africaines à croissance rapide peuvent jouer un rôle moteur dans l'atténuation du changement c
Le changement climatique affecte déjà le rendement des cultures et la production animale dans de nombreuses communautés agricoles. L'une des réponses possibles à cette vulnérabilité croissante est l'adoption de pratiques agricoles intelligentes face au climat, que l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture définit comme "
Les changements dans les variables hydroclimatiques telles que les précipitations en réponse aux émissions de gaz à effet de serre (GES) ont été détectés avec un bon niveau de confiance dans de nombreuses régions du monde, mais ces changements restent incertains en Afrique. La principale raison en est que l'Afrique dispose d'un réseau d'observation