Par exemple, il est ardu de passer de l’harmonie diatonique modale à l’harmonie cellulaire. Les changements de techniques harmoniques peuvent être utilisés localement ou à travers de longs passages. Les transitions entre grandes sections exigent une insistance accrue : l’auditeur doit réaliser qu’il est en présence d’un changement formel majeur.
Ces nouvelles données, combinées aux connaissances et aux intuitions des musiciens sur ce qui fonctionne à l’oreille, offrent un bon point de départ pour une meilleure compréhension d’ensemble de l’harmonie et des autres disciplines musicales. Les théories les plus utiles sont celles qui s’intéressent aux phénomènes les plus facilement audibles.
Ces distinctions entre points de référence harmoniques et harmonie d’ornementation, de même que les modalités d’approche et d’abandon des points de référence - autrement dit, comment on les signale à l’auditeur – sont déterminantes si on veut comprendre l’interaction entre l’harmonie et la forme.
le manque d’articulations formelles, ou des articulations mal placées. Généralement, on présente les « règles » d’harmonie de façon très tranchée, en noir et blanc : évitez les octaves parallèles et les fausses relations, résolvez la sensible, etc. Ces normes primaires ne peuvent servir qu’au débutant.
Il est traditionnel, dans l’enseignement de l’harmonie classique au début des études, d’harmoniser chaque note d’un chant donné par un accord contenant cette note. En fait, cette manière de procéder se traduit par: – Trouver les bons accords en fonction du chant. – Apprendre à les enchaîner en évitant certains interdits d’intervalles. C’est l’harmo
L’harmonie au piano devrait faire partie, de manière plus systématique, de l’enseignement musical. Malheureusement, cette pratique est trop souvent laissée de côté, en raison de la priorité donnée à l’étude des œuvres des grands maîtres du passé, ou en règle générale, de la musique écrite . Il ne s’agit pas de dénigrer ici, les bienfaits de la musi
Les chiffrages classiques Les musiciens classiques professionnels, bons amateurs, ou futurs professionnels ont, pour la plupart, étudié à un moment ou à un autre ce qu’on appelle les chiffrages d’accords quand ils ont abordé les classes de Formation Musicale (solfège) d’un certain niveau ou bien les classes d’harmonie. Ces chiffrages représentent u
Il est indispensable de connaître les intervalles de base pour comprendre la formation des accords parfaits, et principalement les tierces et les quintes. C’est donc sur le clavier que l’on pourra effectuer ce repérage plus facilement et non simplement en pure théorie. Résumé de la méthode : Il suffit de se servir de ses yeux pour repérer d’abord l
On a coutume, en harmonie classique d’analyser les accords parfaits en se servant des tierces (Majeures ou mineures), et des quintes justes, ce qui est parfaitement légitime, mais chose qui peut se concevoir autrement sur un clavier. En effet, un accord parfait est aussi formé de deux tierces superposées, l’une Majeure et l’autre mineure, ou l’inve
Quand on aborde l’étude des accords, on confond souvent dans les débuts, les notions de positions et de renversements. a) L’accord fondamental Les accords parfaits, nous l’avons vu, peuvent se réaliser au travers de plusieurs formules d’accompagnement. En ce qui concerne notre progression pédagogique, notre façon de procéder passe pour commencer pa
a) Rapport Basse Mélodie: Entre la basse d’un accord appelée (note fondamentale), et une mélodie appelée (chant), il convient de choisir un rapport d’intervalle favorable, mettant en valeur la courbe de cette mélodie. Nous parlons ici forcément d’intervalles redoublés. En règle générale, concernant les accords parfaits, on pourra observer l’ordre d
En ce qui concerne les accords parfaits, nous avons vu que nous les utilisions volontairement, au début des études, sous leur forme basique de deux tierces superposées. Cela nous permet de réagir rapidement, sur le plan manuel, notamment dans les changements d’accords, et les déplacements que cela implique. Aussi, dans un premier temps, nous n’avon
Moduler, dans le langage musical veut dire: changer de ton ou de tonalité. Dans toute la musique classique, on utilise des changements de ton, pour éviter la monotonie d’un discours musical unitonal et proposer à l’oreille plusieurs « couleurs de son »susceptibles d’enrichir une composition, ou même, de nous surprendre par l’originalité ou la hardi
En harmonie classique, on appelle cet exercice: la basse donnée. Nous le proposons ici d’une manière différente, en conservant le même principe, c’est à dire une suite d’accords donnés sous forme de chiffrages, mais en proposant, de plus, outre une formule d’accompagnement, une cellule mélodique et rythmique de départ pour le chant, sur une ou deux