L’antibioprophylaxie était consi- dérée adéquate s’il y avait une différence de 30 minutes ou moins entre le moment de l’administration de la dose et l’intervalle recom- mandé (ex. : 4 heures +/- 30 minutes pour la céfazoline). Seulement La dose a été répétée de façon adéquate lors de 68 % des chirurgies.
En cas d’implantation de matériel étranger le risque est majoré. L’objectif de l’antibioprophylaxie (ABP) est de s’opposer à la prolifération bactérienne afin de diminuer le risque d’infection du site de l’intervention. La consultation préopératoire représente un moment privilégié pour décider de la prescription d’une ABP.
Le choix de l’antibioprophylaxie pour les patients colonisés par des bactéries résistantes sera évalué pour chaque situation individuellement et va dépendre du pathogène impliqué, de sa prévalence, de son profil de sensibilité aux antibiotiques, de l’hôte, de la procédure et de la proximité entre l’incision et le réservoir de pathogène1,3.
Pour la grande majorité des interventions, l’antibioprophylaxie post-opératoire est non seulement inutile mais dommageable. En effet, une administration prolongée entraîne un risque accru d’effets indésirables et de colonisation par des bactéries résistantes. Dans tous les cas, l’antibioprophylaxie ne devrait pas dépasser 24h post-op1,3,4.