Pourtant la majorité des blocs opératoires ont continué à former sur le tas de nouveaux IDE non-mesures transitoires après le 1er janvier 2020. Le dispositif des mesures transitoires prévues en 2023 est un aveu de la part de la DGOS qu’elle est consciente que ses propres textes sur les dispositifs MT de 2019 et 2020 ne sont pas respectés.
Enfin, le bloc opéra- toire ne se limite pas à des salles d’opération alimentées par des couloirs. Son organisation, en particulier sur le plan logistique, est bien plus complexe et intervient directement sur la bonne de gestion de l’établissement, donc sur la qualité durable du fonctionnement futur.
Le bloc opératoire est le secteur qui regroupe le plus de contraintes fonctionnelles et techniques. Il fait l’objet de théories développées depuis de nom- breuses années par divers architectes et ingénieurs qui présentent une analyse parfois innovante, toujours intéressante et documentée, mais purement techno- logique.
Les patients, notamment am- bulatoires, peuvent arriver au bloc opératoire à pied ou en fauteuil roulant. Au cours de l’intervention, il est recommandé de parler un minimum, de limiter le nombre de personnes en salle et de ne pas ouvrir la porte, tout ceci dans le but de limiter les sources de contamination.