Le mode de fonctionnement des blocs opératoires est tributaire de plusieurs facteurs qui demandent parfois une configuration particulière des lieux ou des façons de faire. L’utilisation de deux salles en simultanée par un même chirurgien peut être envisagée pour offrir la possibilité de faire plus d’interventions dans le temps alloué à la priorité.
Recueil des bonnes pratiques organisationnelles observées Les bonnes pratiques organisationnelles du bloc opératoire ne peuvent pas se déduire des bonnes intentions qui animent ses acteurs : vouloir tout mettre en œuvre pour assurer une intervention chirurgicale de qualité et garantir les chances, toutes les chances, des patients.
La connaissance du flux de patients est essentielle pour maîtriser la gestion d’un bloc opératoire (Cf. le § 3.2.3.2.3 Prise en compte des capacités d’hébergement page 31 pour la corrélation entre l’activité du bloc et celle des unités de soins). Dans ce chapitre, nous nous intéresserons en particulier aux flux internes du bloc.
La section suivante traitera des différents secteurs d’activités internes ou connexes du bloc opératoire, soit de la planification chirurgicale, de la clinique préopératoire, du programme opératoire ainsi que de la gestion des lits et de la prise en charge par la première ligne.