Chapitre 1. Religion et politique à Rome : la cité et ses dieux Depuis la fin du viie siècle av. J.-C. au moins, Rome était avant tout une cité (civitas), c’est-à-dire une communauté d’hommes libres associée à ses dieux et vivant sur un territoire religieusement défini.
D'après l'histoire légendaire des premiers siècles de Rome, la plupart des institutions et des rites religieux de Rome remontent aux premiers fondateurs de Rome, particulièrement Numa Pompilius, le second roi légendaire de Rome. Peu à peu, le droit romain se sépare de la religion.
Le système religieux romain n'a pas été établi dès l'origine ; il a évolué parallèlement à la constitution de Rome et à sa société. C'est pour la fin de la République (époque de Cicéron) que les connaissances sont les plus précises et les plus riches. Dans la vie du Romain, les [...] Déjà abonné ? Se connecter
En outre, les religions des Romains n’exigeaient aucun acte de foi explicite, et il n’existait aucune sorte de contrôle. Il n’existait pas de clergé analogue à celui des religions chrétiennes ou de l’islam. Les prêtres de Rome étaient en tout autour de deux cents, et la plupart d’entre eux avaient comme seule tâche de célébrer une seule fête.