Ce droit est également protégé par la Convention européenne des droits de l’homme prise en son article 8-1 et la Cour de Strasbourg précise que la liberté d’expression et le droit au respect de la vie privée sont tous deux des droits fondamentaux qui méritent un égal respect.
Plutôt que de procéder à une bataille de textes, exercice chéri par les juristes et les politiques, il serait donc plus avisé de construire une approche anthropologique des droits de l’homme. Aujourd’hui, les anthropologues dénoncent l’instrumentalisation des droits de l’homme par les États occidentaux ou orientaux.
Aujourd’hui, la philosophie des droits de l’homme de la classe moyenne éduquée occidentale et occidentalisée est celle de l’Empire, la belle âme en plus (elle est à l’unisson avec Trump sur Hong Kong, tout en réclamant qu’on maltraite un peu moins les migrants et les réfugiés).
Les droits de l’homme et le développement humain partagent l’objectif de garantir les libertés fondamentales. Les droits de l’homme expriment l’idée audacieuse que tous les individus ont le droit d’accéder à des dispositifs sociaux les protégeant des pires abus et privation, et leur donnant la liberté de vivre dans la dignité.