Philippe Ledent, senior economist, donne ses prévisions économiques pour 2023. Avec une croissance attendue de 0,1 % aux États-Unis et de -0,3 % dans la zone euro et en Belgique, il faut parler d'une année de récession, bien que le second semestre soit susceptible de renouer avec la croissance.
Du côté des précipitations et d’après le modèle du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, l’hiver 2023 pourrait être marqué par un cumul de précipitations au dessus de la moyenne de la saison sur la Tunisie et la zone d’Afrique du nord contrairement à la majorité des régions du sud de l’Europe.
Pour l’ensemble de 2023, la prévision de croissance est de 0,5%, selon le Bureau du Plan. En effet, en 2023, toutes les composantes du PIB, notamment la consommation des ménages, devraient ralentir. Seuls les investissements des entreprises et de l’Etat ne ralentiraient pas.
Après des hausses de 4,5 % environ en 2022, l’augmentation moyenne pourrait être de 2,8 % en 2023. « Mais il y aura de grosses différences en fonction des secteurs, prévient Anne-Sophie Alsif, qui a calculé ces chiffres. La pharmacie, la santé, l’aéronautique, la data ou l’informatique devraient être les grands gagnants.