C’est la raison numéro 1 pour laquelle l’agroforesterie, tout comme la permaculture , est certainement l’une des meilleures pratiques agricoles du moment : les arbres stockent du carbone dans le sol. Planter des arbres dans les champs permet donc de réduire les émissions de CO2 dans l’atmosphère.
L’enjeu pour l’avenir de l’agroforesterie reste donc une meilleure prise en compte par les instances et les politiques agrico- les, la reconnaissance des agriculteurs qui s’y engagent et le soutien aux travaux de recherche et développement.
L’agroforesterie, en multipliant les strates végétales, permet d’augmenter la diversité en termes d’espèces, d’habitats, de fonctions écologiques et d’occupation de l’espace, ceci afin d’améliorer la captation, la fixation et le recyclage des ressources. 2. Comprendre le fonctionnement de la forêt
Le rapport de la FAO sur l’état de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde (2019) met en évidence un progrès de l’agroforesterie dans de nombreux pays.
Dans le cadre du projet européen AGFORWARD- AGroFORestry that Will Advance Rural Development (2014-2017) dont INRAE était partenaire, l’analyse de la base de données EUROSTAT LUCAS sur l’utilisation et l’occupation des sols en Europe a permis d’estimer une surface totale de 15,4 millions d'hectares pour les 27 pays de l’UE (soit 3,6 % de la surface
Les parcelles agroforestières tirent parti de la complémentarité entre les arbres, d’une part, et les cultures ou l’élevage, d’autre part, pour mieux valoriser les ressources du milieu. Ces pratiques ont d’ores et déjà prouvé leur intérêt : réduction du ruissellement et de l’érosion des sols ; amélioration de la vie des sols (microorganismes et mac
En France, dans le sillage du projet agroécologique lancé en 2012, le ministère en charge de l’agriculture a porté un Plan de développement de l’agroforesterie (2015-2020) destiné à couvrir l’ensemble du champ utile à son développement et à gérer durablement toutes les formes d’agroforesterie, sur tout le territoire et pour les différents systèmes
Au début des années 90, ont émergé les questions de recherche sur l’intérêt de la présence d’arbres dans les parcelles agricoles, à l’initiative de quelques chercheurs, dont Christian Dupraz à Montpellier, au travers notamment des essais menés sur le dispositif expérimental de Restinclières (40 ha arbres à bois/grandes cultures ou arbres à bois/vig