Peut-on éviter les crises financières ? 1 A u XIX e siècle, Zola avait une vision bien pessimiste quant à la possibilité d’éviter les crises financières : l’attrait pour l’argent et la cupidité des hommes, visibles dans des romans comme L’Argent ou La Curée, conduisent inévitablement à la spéculation et à l’apparition de crises.
toucher différentes valeurs immobilières ou mobilières. On a assisté à des crises financières sur les marchés de l’immobilier, sur le marché obligataire, sur celui des titres et de façon plus marginale, sur les marchés des matières premières [3]. Le terme de « crise financière » regroupe donc des phénomènes divers, localisés ou endémiques.
La crise s’illustre par l’illiquidité du marché interbancaire : la perte de confiance s’est tenue entre les banques de second rang. L’effondrement du marché interbancaire et le recours aux facilités marginales des banques centrales, présentés dans les graphiques 1 et 2, sont donc les nouvelles formes des anciennes ruées vers les guichets.
17 Les banques centrales jouent un rôle déterminant dans la prévention des crises. Nous l’avons mentionné plus haut, elles ont notamment été fondées pour éviter les paniques bancaires et sont chargées aujourd’hui de la surveillance du système bancaire et financier.