Structure générale d'une base de données relationnelle. En informatique, une base de données relationnelle (en anglais relational database management system (RDBMS)) est une base de données où l'information est organisée dans des tableaux à deux dimensions appelés des relations ou tables[ 1], selon le modèle introduit par Edgar F. Codd en 1960.
La principale différence entre les bases de données relationnelles et les bases de données non relationnelles réside dans le fait que la base de données relationnelle stocke les données dans des tables, tandis que la base de données non relationnelle stocke les données au format clé-valeur, dans des documents ou par une autre méthode non tabulaire.
Cohérence élevée des données : les bases de données relationnelles normalisées permettent un stockage cohérent des données et contribuent ainsi à la cohérence des données. Les systèmes de bases de données relationnelles offrent également des fonctions permettant de définir et de vérifier automatiquement les conditions d’intégrité.
Le modèle de données relationnel a été défini en 1970 par l'informaticien britannique d'IBM Edgar F. Codd, et publié dans son article A Relational Model of Data for Large Shared Data Banks. Depuis les années 1990, le modèle de données relationnel est utilisé dans la grande majorité des bases de données. Il reste toujours dominant en 2019.