» Dans un essai en forme d’état des lieux et de plaidoyer, Isabelle Saint-Martin, l’une des meilleures spécialistes du sujet, répond par l’affirmative. Elle démontre l’intérêt de l’enseignement du fait religieux en terme de savoir, mais aussi de respect mutuel.
Plus de quinze ans après le rapport de Régis Debray sur l’enseignement du fait religieux à l’école laïque, son ancienne chargée de mission, devenue aujourd’hui l’une des meilleures spécialistes du sujet, Isabelle Saint-Martin, tente de dresser un état des lieux (1).
Un cours obligatoire d’éthique et de culture religieuse est en préparation pour le second cycle du secondaire. Les structures confessionnelles du Conseil supérieur de l’éducation et du ministère de l’Éducation sont abolies. La déconfessionnalisation du réseau scolaire a ainsi redéfini la place de la religion à l’école.
La prise en charge du fait religieux relève de toute la communauté éducative de l’école. La direction et le personnel du service d’animation spirituelle et d’engagement communautaire ont une responsabilité évidente à cet égard.