Dans ce tournant se joue non seulement la place essentielle que prend le symbole dans les philosophies de l’art postkantiennes de Goethe et de Schiller, du premier romantisme et de l’idéalisme allemands (Schelling, F. Schlegel, K. Solger, Hegel), mais aussi le sens que nous attribuons aujourd’hui de manière prédominante à cette notion 2.
Faire une synthèse de tout ce qui a été dit sur le symbole dans le cadre des sciences humaines serait impossible.
De même que le schématisme est une présentation des concepts de l’entendement (catégories), auxquels il fournit a priori une intuition qui leur correspond, de même le symbolisme « met sous le regard » bien que de façon seulement analogique, les idées ou concepts de la raison.
Selon ces points de vue psychanalytiques (le complexe d’Oedipe et l’interprétation des rêves), force est de constater que, dans le modèle freudien, le symbole fonctionne sur le mode d’un transfert sémantique effectué par une correspondance analogique.