En raison de la pandémie de Covid-19, le secteur de l’aéronautique a été l’un des plus impactés. L’association professionnelle des aéroports européens ACI Europe estimait en octobre 2020 que 193 aéroports européens risquaient de se retrouver en faillite dans les prochains mois si l’activité ne reprenait pas.
L’industrie aéronautique se porte comme un charme alors que s'ouvre pour une semaine le Salon de l'aéronautique et de l'espace au Bourget. Le trafic a fait croître la demande en appareils. Rien qu’en France, la barre des 200 millions de passagers a été franchie début 2018.
Avant le tout électrique, la transition écologique du secteur aéronautique se joue donc d’abord sur le terrain de la motorisation hybride. A plus long terme, le troisième grand challenge de l’aéronautique repose sur l’automatisation du pilotage.
Le secteur aéronautique est soutenu par une croissance constante du trafic aérien. Depuis 1994, il enregistre une croissance de près de 6 % par an selon le rapport de la Pipame. Ces dernières années, cette croissance a été fortement encouragée par le développement des pays émergents et des compagnies low cost.
Le secteur aéronautique est soutenu par une croissance constante du trafic aérien. Depuis 1994, il enregistre une croissance de près de 6 % par an selon le rapport de la Pipame. Ces dernières années, cette croissance a été fortement encouragée par le développement des pays émergents et des compagnies low cost. Aujourd’hui, elle l’est également par
Face aux nouvelles pressions environnementales, le second challenge à moyen terme de l’aéronautique est écologique. L'avion serait à l'origine de 2 % des émissions mondiales de gaz carbonique,selon différentes études. Sa responsabilité pourrait s'élever à 16 % d’ici à 2050. Pour réduire son empreinte carbone, les initiatives pour des avions plus ve
A plus long terme, le troisième grand challenge de l’aéronautique repose sur l’automatisation du pilotage. Pour rappel, 30% des salaires de pilotes selon les chiffres d’Air France, culminent à 200.000 euros brut. D’ici 2030, l’équipage de bord (aujourd'hui composée d’au moins deux pilotes), pourrait se réduire progressivement à grand renfort d’inte