En 1985, Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Education nationale, réintroduit à l’école primaire et au collège une éducation civique, laissant une plus large place à la transmission des valeurs. En 2012, Vincent Peillon initie le projet de l’enseignement moral et civique.
L’équipe exige la reconnaissance de l’égalité de toutes les tâches sociales, de la haute valeur matérielle et morale des activités manuelles, de l’intelligence pratique, la valeur technique. » Le critère de la recherche de l’excellence, quel que soit l’activité dans laquelle on excelle, est la deuxième base de toute éducation civique.
Le groupe de la coopération approuve la distinction entre instruction civique pensée comme un cours magistral dont on connaît les limites, et la nécessité de penser l’éducation civique par une approche transversale, car on n’apprend pas à être un citoyen responsable, une heure par semaine.
Ainsi, en matière d’éducation civique, chaque pays a son modèle, qui fonde l’unité des expériences toujours possibles à mener et qui doivent être encouragées au niveau local, en fonction des spécificités des problèmes posés. Laissons pour conclure la parole au recteur Blanquer : « le modèle magique n’existe pas.