L’économie de l’art est avant tout celle des artistes, de l’histoire de l’art, des institutions muséales, des centres d’art, des appels à projets, des structures associatives, des galeries et des salles de vente.
À rebours des penseurs de l'économie politique, Matthew Arnold avance l'idée que loin d'être du domaine du superflu et du loisir, les arts et la culture constituent un moyen essentiel de parer aux dangers de l'antagonisme entre la population croissante des ouvriers et celle des propriétaires des moyens de production.
L’art permet à l’humanité de se sublimer et d’offrir une dimension vertueuse par le biais de l’éducation artistique. Ainsi, quand l’Homme s’imprègne de la culture du Beau et acquiert harmonieusement des connaissances spirituelles, il construit un espace commun où chacun peut vivre en paix dans un environnement emprunt de cohésion sociale.
Comme évoqué précédemment, la transparence des prix ainsi que l’apport de connaissance constituent de réels avantages sur le marché de l’art, tout comme la possibilité de faire des recherches croisées sur les mêmes artistes ou types d’œuvres.