La géographie sociale considère que la société est productrice d’espace. On assiste ensuite, au début des années 1980, à un renouveau de la géographie sociale. La différenciation de l’espace peut être lue à travers de multiples indicateurs sociaux (les professions, les revenus, les diplômes, le chômage, les comportements électoraux, la santé).
Tel que le conçoivent Guy Di Méo et Pascal Buleon : «l’objet de la géographie sociale est l’étude des rapports existants entre rapports sociaux et rapports spatiaux» 8 . L’objectif de la géographie sociale est de fonder une géographie de l’action, ouverte sur la société et sur les grandes questions sociales qui impliquent l’espace géographique.
La géographie sociale est une notion plus récente. Elle apparaît en 1982 pour la première fois avec la tenue à Lyon d'un colloque dont les actes ont été publiés sous la direction de D. Noin en 1983 11. La géographie culturelle est marquée par le nom de Paul Claval.
La démographie est la première à s’intéresser aux grandes étapes de l’existence à travers des études statistiques. Les relations entre cette discipline et la géographie sont précoces. Elles se tissent notamment autour de la géographie de la population et de l’outil cartographique qui ont recours aux indicateurs démographiques.