L’étude des enjeux éthiques présents dans une pratique médicale ou un choix d’organisation de santé est menée sous l’angle de quatre grands principes : la bienfaisance, la non-malfaisance, le respect de l’autonomie et la justice. La bienfaisance et la non malfaisance découlent directement de la tradition médicale.
16 Il a choisi bio pour désigner le savoir biologique, c’est-à-dire la science des systèmes vivants, et éthique pour désigner la connaissance des systèmes de valeur portant sur la condition humaine. La bioéthique concerne à la fois l’évolution biologique et l’évolution culturelle.
Les grands principes éthiques ont été traduits en règles juridiques. La bioéthique est ainsi régie par des lois qui accompagnent, encadrent, autorisent, limitent ou permettent d’impulser les transformations dans notre société.
L’éthique médicale nous aide à questionner nos pratiques, prendre du recul, au besoin en se faisant aider par un groupe de réflexion éthique dans le respect de chaque patient, de ses valeurs personnelles et confessionnelles, de sa culture, et ce, dans un contexte sanitaire et sociétal donné.