C'est par convention que je réserverai le terme d' « éthique » pour la visée d'une vie accomplie sous le signe des actions estimées bonnes, et celui de « morale » pour le côté obligatoire, marqué par des normes, des obligations, des interdictions caractérisées à la fois par une exigence d'universalité et par un effet de contrainte.
Pour y référer, on parle de la « morale chrétienne ». L'éthique, quant à elle, n'est pas un ensemble de valeurs ni de principes en particulier. Il s'agit d'une réflexion argumentée en vue du bien-agir.
ramènent de la morale à l'éthique, mais à une éthique enrichie par le passage par la norme et inscrite dans le jugement moral en situation. C'est sur le lien entre obligation et formalismeque va se concentrer cette deuxième partie, en gardant pour fil conducteur les trois composantes de la visée éthique.
La question est de savoir si la déontologie peut se couper des mœurs, c’est-à-dire de la morale au sens social traditionnel, et si elle peut, sans risque pour sa propre cohérence, se passer d’une réflexion proprement éthique. Il vous reste à lire 94 % de cet article. Copier JOLIBERT Bernard, « Éthique, morale et déontologie.