De ce point de vue, Paul Ricœur pourrait parfaitement s’inscrire dans le débat autour des éthiques du care. S’il n’a jamais, à ma connaissance, évoqué directement cette question, sa réflexion, principalement sur la sollicitude, peut constituer un apport non négligeable à la perspective du care.
32 Avant de conclure, il nous faut revenir aux conflits liés au second moment de la « petite éthique » de Ricœur (« avec et pour autrui »). C’est donc essentiellement dans la sphère de la médecine et du soin que Ricœur va puiser ses exemples.
37 Souscrivant aux analyses de E. Lévinas sur le visage, Ricœur retient surtout l’idée que « la requête éthique la plus profonde est celle de la réciprocité qui institue l’autre comme mon semblable, et moi-même comme le semblable de l’autre [44] [44] Ibid. ». « L’autre me requiert », et cette requête engage ma responsabilité éthique.
Copier Basanguka, A. Marcel Madila. « Éthique et imagination chez Paul Ricœur », Revue d'éthique et de théologie morale, vol. 233, no. 1, 2005, pp. 113-134. Copier Basanguka, A. (2005). Éthique et imagination chez Paul Ricœur.