Une défaillance éthique en psychanalyse conduit inexorablement à la défaillance technique, dans la mesure où ses principes de base, et particulièrement ceux qui organisent le cadre, sont fondés sur les concepts éthiques d’égalité, de respect et de recherche de la vérité ».
L’éthique de la psychanalyse se fonderait alors de façon très comparable à celle qui sous-tend l’éthique médicale, laquelle impose une obligation de moyens et non une obligation de résultats. Nous sommes ainsi amenés à considérer, en matière de psychanalyse, une éthique fondée sur la méthode elle-même.
développé par Beauchamp et Childress. Nous montrons, à partir d’une étude de sociologie qualitative, le sens de l’éthique tel qu’il se trouve spontanément formulé par des médecins psychiatres est irréductible, en particulier à la bienfaisance et à l’autonomie. Nous
La première question éthique qui se pose aux sociétés de psychanalyse est ainsi de dire ce qui est ou n’est pas psychanalyse, de dire qui est et donc qui n’est pas psychanalyste. La formation par Freud du « comité » secret, réunissant, autour de lui, Abraham, Ferenczi, Rank, Jones, Eitingon et Sachs, visait à cela.